Le private equity dans les infrastructures ressemble à tout autre type de capital-investissement non coté : les entreprises lèvent des capitaux auprès d’investisseurs extérieurs puis utilisent ce capital pour investir dans des actifs, les exploiter et finalement les vendre pour obtenir un rendement élevé.
Les bénéfices sont ensuite distribués entre les investisseurs et la société de capital-risque.
Tout comme dans le Private Equity traditionnel, les professionnels passent leur temps à la création (trouver de nouveaux actifs), à l’exécution (à faire des transactions), à la gestion des actifs existants et à la collecte de fonds.
La différence est que les fonds de Private Equity d’infrastructure investissent dans des actifs qui fournissent des utilités ou des services essentiels.
Les secteurs au sein des infrastructures comprennent les services publics (gaz, électricité et distribution d’eau), les transports (aéroports, routes, ponts, rail, etc.), les infrastructures sociales (hôpitaux, écoles, etc.) et l’énergie (centrales électriques, pipelines et énergies renouvelables actifs comme les parcs solaires / éoliens).
Nombre de ces actifs sont extrêmement stables et durent des décennies.
Certains, comme les aéroports, ont aussi des monopoles naturels qui les rendent incroyablement précieux (enfin, sauf en cas de pandémie…).
Il y a plusieurs raisons pour investir dans un fonds de private equity en infrastructure :
- Volatilité relativement faible et flux de trésorerie stables : les centrales électriques ne peuvent pas simplement «s’arrêter» à moins que la civilisation humaine ne s’effondre.
- Rendements de trésorerie solides : contrairement aux rachats par emprunt traditionnels, où tous les rendements peuvent dépendre de la sortie, les actifs d’infrastructure génèrent généralement des flux de trésorerie élevés pendant la période de détention.
- Liens avec l’environnement macroéconomique et l’inflation. Les investisseurs considèrent souvent les actifs d’infrastructure comme des «couvertures contre l’inflation» car ils sont liés à la croissance démographique, au PIB et à d’autres facteurs macroéconomiques qui modifient la demande d’infrastructure.
- Faible corrélation avec les autres classes d’actifs – Par exemple, les rendements des investissements dans les infrastructures ne sont pas aussi étroitement corrélés à ceux des investissements traditionnels, des actions, des titres à revenu fixe ou même de l’immobilier.
La durée d’investissement dans le fonds de Private Equity Infrastructure est de 10 ans minimum.
Les fonds de private equity présentent principalement un risque de perte de capital et de rendement des investissements et un risque d’illiquidité des actifs du fonds.
Pour de plus amples informations, veuillez vous référer à la documentation légale, afin de prendre connaissance de tous les facteurs de risque.
Il est par ailleurs rappelé que les performances futures ne préjugent pas performances passées.
A la sorite, la fiscalité applicable aux plus-values des fonds de Private Equity Infrastructure est usuellement la flat tax.
Pour rappel, les 30 % d’imposition de la Flat Tax sont composés de 17,2 % de prélèvements sociaux et de 12,8 % d’impôt sur le revenu. Un package fiscal qui apporte plus de simplicité et de clarté aux précédents mécanismes.
Il est aussi plus favorable que le mécanisme fiscal précédent.
Non, ce type de fonds de private equity n’est pas éligible au dispositif de l’apport cession.
Pour rappel, le dispositif apport-cession (article 150-0 B Ter du code général des impôts), permet aux actionnaires ayant réalisé une cession de tout ou partie de leurs titres, de figer le montant de la plus-value imposable et de la reporter à une date ultérieure.
En réinvestissant au moins 50%, voire 60% pour les cessions réalisées à compter du 1er janvier 2019, du produit de la vente de ces actions dans une ou plusieurs entreprises éligibles, ils peuvent alors bénéficier d’un report d’imposition de plus-value mobilière, voire d’une exonération d’impôt définitive (sous conditions).
Nous recommandons d’investir sur des fonds les plus diversifiés possible et ne pas concentrer ses actifs uniquement sur une chaîne hôtelière par exemple.
La diversification est l’élément essentiel de la stabilité d’un patrimoine financier.
Par ailleurs, le renom, les performances passées, le processus de gestion ou encore les clauses de liquidité sont des paramètres à évaluer avant d’investir dans le non côté.
Oui, nous pouvons le faire référencer chez certains assureurs luxembourgeois.
Pour autant, la pertinence de cette intégration au sein de l’assurance-vie est à valider par nos experts. Elle peut être pertinente comme ne pas du tout l’être.
Cela dépendra de ses objectifs personnels et du fonds de capital risque sélectionné.
WSI CONSEIL, spécialiste du private equity, travaille exclusivement avec des acteurs de confiance reconnus pour leur expérience et leur expertise en matière de sélection et de gestion de projets à fort potentiel, en France comme à l’étranger.
Le capital investissement peut donc parfaitement s’intégrer dans une stratégie globale de gestion de patrimoine.
Si vous êtes intéressé par ce type de private equity, nous vous suggérons d’échanger afin de valider votre projet.